Menace de grève chez Air Transat

Avion d'Air Transat
Avion d’Air Transat

Une menace de grève des agents de bord plane sur Air Transat. Si la grève a lieu, elle pourrait être déclenchée le 3 janvier prochain et se solder par l’annulation de tous les vols de la compagnie, rapporte le Journal de Montréal dans un article.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) annonce que ses 2100 membres agents de bord d’Air Transat ont un mandat de grève.

Le mandat a été approuvé à la quasi-unanimité, soit par un vote à 99,8 % lors d’assemblées générales, de loin le plus haut résultat de l’histoire de la Composante Air Transat du SCFP.

Selon le syndicat, ce résultat reflète un niveau « extraordinairement élevé de mécontentement des agents de bord quant à leurs conditions de travail, en particulier les salaires et le pouvoir d’achat ».

Après le creux de la pandémie de COVID-19, la situation générale de l’industrie est redevenue extrêmement positive, fait-il valoir.

« Au fil des 15 dernières années, lors des périodes difficiles de l’entreprise, nos membres ont dû consentir à d’importants sacrifices. Maintenant, vu la hausse vertigineuse du coût de la vie et le contexte favorable de l’industrie, ils sont gonflés à bloc. Il faut savoir que plus de 50 % d’entre eux sont obligés d’avoir un deuxième voire un troisième emploi pour boucler leur budget, et que leur salaire de départ est de seulement 26 577 $ par année », a expliqué Dominic Levasseur, président de la composante Air Transat du SCFP.

« Les prochaines semaines de négociation seront cruciales. Il est encore possible de conclure une entente de principe sans le recours à la grève, qui n’est toutefois pas exclu, a ajouté Dominic Levasseur. La balle est dans le camp de l’employeur, qui doit prendre acte des attentes élevées et du niveau maximal de motivation de nos membres. »

Sans convention collective depuis le 31 octobre 2022, les agents de bord basés aux aéroports de Montréal et de Toronto ont entamé des négociations en avril dernier, mais celles-ci piétinent toujours après 33 séances de négociation, précise Le Journal de Montréal dans son article.

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