À Cayo Largo, il n’y a pas d’escuela, ni de niño. Les Cubains n’élèvent pas leurs enfants ici. Car ils n’y vivent pas de façon permanente. Ici, c’est la règle du 20/10 : 20 jours de travail, 10 jours de congé chez soi, sur la grande île cubaine, pour retrouver famille, enfants, douce amoureuse…
Aborder la destination sous cet angle donne le ton. On ne vient pas ici pour s’imprégner de la culture locale cubaine au sens communautaire du terme. Ici, c’est la culture de la mer, du vent, du sable blanc.
Fallait nourrir et offrir un toit aux touristes. On a donc construit des hôtels avec restaurants. Mais Cayo Largo, ce n’est pas une aventure d’intérieur. Nettement d’extérieur.
Oui, vos clients peuvent y assouvir leurs envies de piña colada et spectacle de fin de soirée. Mais à Cayo Largo, ceux qui feront le plus beau des voyages, ce sont ceux qui iront jouer dehors….
Qui fait quoi
Aux nouveaux conseillers en voyage dans notre industrie, ne cherchez pas un hôtel cayolargoïen dans la mallette de Transat, ni celle de Vacances Air Canada. Cayo Largo, c’est l’affaire de Sunwing.
Les 11 hôtels de Cayo Largo, mais aussi les plages et la marina, évoluent sous la paternité du gouvernement cubain, mais le baby-sitting et la gestion de la courbe de croissance de tout ça sont accordés à Blue Diamond, la division hôtelière de Vacances Sunwing.
L’histoire de Cayo Largo, racontée par les touristes de longue date rencontrés sur place :
-d’abord terre des iguanes
-des touristes en quête d’exotisme découvrent Cayo Largo
-construction des premiers hébergements
-les touristes commencent à s’y installer; les nudistes à gauche, les homosexuels à droite
-gros party time à la marina, les pélicans font pit-pit dans une forêt de pins, on s’attable sur les plages, les touristes sont sur un nuage
-une dénommée Michelle débarque en novembre 2001. Elle est en furie et brasse la cage de tout Cayo Largo à coup de vents de 250 km/h; adieu les pins, adieu les pélicans, adieu les tables sur les plages parce qu’adieu plusieurs plages
-les Italiens arrivent, avec leurs bagages et leurs investissements
-l’Italie remballe ses oreillers, selon la rumeur, après une chicane d’Italiens douteux avec des plans de match douteux
-Sunwing et sa division Blue Diamond tombent amoureux fous de Cayo Largo et signent un contrat de mariage exclusif avec le gouvernement cubain pour la gestion de Cayo Largo
-d’autres « Michelle » viennent faire les trouble-fête et gobent encore des tronçons de plages; on fait alors un gros meeting de bulldozers pour refaire les plages
-les nudistes et les iguanes y sont toujours, et les Cubains amènent les touristes pour leur lancer du pain (pas aux nudistes, mais aux iguanes!)…
L’excursion top!
Quiconque connait Cuba sait que les croisières en catamaran de quelques heures sont très, très populaires. Cayo Largo aussi propose ce type d’excursion.
Si vos clients ont envie de cette aventure, Open Jaw Québec recommande grandement la croisière en catamaran au coucher du soleil.
Elle nous apparait rassembler le meilleur de tous les mondes : balade sur la mer, bar ouvert, escales pour plongée en apnée et baignade et visite de l’île aux iguanes, mais aussi repas avec queue de langouste en option, observation du coucher du soleil au milieu de la mer et retour au quai sous la douceur de soirée.
Photos : Isabelle Chagnon
Pour accéder à tous les articles de ce dossier spécial sur Cayo Largo, c’est par ici :
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Virée hôtelière à Cayo Largo : photoreportage frais fait
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Notre journaliste était l’invitée du Groupe de voyage Sunwing.
