Instructions d’Air France en anglais. Impossibilité de réserver une plage horaire pour le test PCR à Trudeau. Des centaines de $ réclamées pour une expérimentation gratuite.
Les premiers pas du projet-pilote sur le passeport santé lancé par Biron Groupe Santé et Air France – qui ont annoncé un partenariat pour tester l’application IATA Travel Pass – font vivre des déceptions à leurs premiers utilisateurs.
C’est ce que rapporte un dossier sur le sujet publié aujourd’hui par le Journal de Montréal.
Un couple avec enfant teste le procédé
On rappelle que ce projet pilote vise à offrir aux voyageurs un passeport santé électronique et que l’objectif de l’application IATA Travel Pass est de permettre aux voyageurs de « vérifier les conditions d’entrée imposées par les pays » et de recevoir et d’enregistrer « les résultats de leur test COVID-19 issu d’un laboratoire » au même endroit.
C’est Biron qui a la responsabilité de réaliser le test et de le transmettre.
Le Journal s’est entretenu avec une famille – qui a souhaité garder l’anonymat pour éviter des représailles – qui a récemment testé ce service.
« Les réponses du transporteur étaient en anglais, tout comme les instructions pour installer l’application » rapporte-on.
« La démarche transmise par courriel par Air France était seulement dans la langue de Shakespeare, tout comme les étapes lors de l’installation de l’application IATA Travel Pass. Il n’a pas non plus été possible pour cette famille de réserver avec Biron une plage horaire pour réaliser leurs tests PCR à l’aéroport Montréal-Trudeau quelques heures avant leur vol. »
Frais surprise
Ce dossier du Journal de Montréal rapporte également que la famille qui s’est confiée à lui s’est dite « étonnée de devoir débourser entre 150 $ et 299 $ par test chez Biron. La semaine dernière, dans un communiqué, Air France sous-entendait le contraire : « Cette expérimentation est gratuite pour les clients et est proposée sur la base du volontariat » rapporte-t-on.
Pour lire ce dossier dans sa totalité, c’est par ici.