Après avoir rendu les vaccins obligatoires pour les travailleurs fédéraux, ainsi que pour les passagers des avions et des trains au Canada à partir de l’automne, le premier ministre Justin Trudeau a déclaré mardi qu’il y aura des conséquences pour certaines personnes qui choisissent de ne pas se faire vacciner complètement. Il n’a pas précisé quelles en seraient les conséquences.
Au cours de la première semaine de l’élection fédérale, les politiques de vaccination obligatoire contre la COVID-19 pour certains secteurs et espaces publics ont rapidement apparus comme l’une des principales propositions présentées aux électeurs canadiens, rapporte le site Global News.
Le chef libéral Justin Trudeau, qui se présente à sa réélection au poste de premier ministre, a dû répondre à maintes questions, suite à son plan d’exiger une preuve de vaccination pour tous ceux qui cherchent à voyager à l’intérieur du pays dès cet automne, au milieu d’une quatrième vague principalement menée par des personnes non vaccinées.
« Les Canadiens savent que la façon de traverser cette pandémie est que tout le monde se fasse vacciner. Donc, à moins que les gens n’aient une exception médicale, ils ne pourront pas monter à bord d’un avion ou d’un train au Canada s’ils ne sont pas vaccinés », a-t-il confirmé.
« Il s’agit de protéger nos jeunes. Il s’agit de protéger les Canadiens. Nous sommes absolument sans équivoque à ce sujet parce que c’est ainsi que nous traverserons cette pandémie. »
Bien que M. Trudeau ait déclaré qu’il y aurait des « conséquences » pour les travailleurs fédéraux qui refusent de se faire vacciner sans raison médicale, il n’a pas précisé si ces personnes feraient éventuellement l’objet de mesures disciplinaires ou de congédiement.
Dans une déclaration publiée mardi soir, l’Alliance de la Fonction publique du Canada a déclaré que, bien qu’elle appuie l’obligation de vaccination, elle ne croit pas que la mesure devrait être appliqué par la discipline.
« L’AFPC appuie les exigences en matière de vaccination pour les travailleurs fédéraux afin d’assurer la sécurité de ses membres dans leur milieu de travail et de protéger nos collectivités, mais le recours à la discipline et au congédiement pour les faire respecter est inacceptable », a déclaré le syndicat, qui représente environ 200 000 travailleurs de la fonction publique.
« Au besoin, d’autres mesures devraient être envisagées, y compris un dépistage régulier et un dépistage rapide. »