Dossier spécial. Les croisières sont les mal-aimées des compagnies d’assurances voyage, chapitre couverture Covid. Mais quand la relance des voyages est trop urgente, certaines compagnies réinventent les mots « pampering », « baby-sitting » et « Père Noël ».
C’est le cas de la Norwegian Cruise Line.
Open Jaw Québec : Certains fournisseurs en voyage vendent des assurances incluant une couverture Covid. Est-ce le cas pour la Norwegian Cruise Line?
Sabrina Greca, directrice régionale des ventes et du marketing pour la Norwegian Cruise Line : Norwegian Cruise Line vend une assurance qui couvre la Covid à 100 %. Cette assurance est offerte à tous les Canadiens. Mais malheureusement, les lois québécoises ne nous autorisent pas à assurer les Québécois.
OJQ : Donc, les Québécois sont en situation précaire à bord de vos navires?
SG : Pas du tout! Chez Norwegian, on prend soin de tous les clients. On teste tous les passagers avant l’embarquement et on prend leur température corporelle. Si un client est testé positif avant l’embarquement, il ne peut pas embarquer, mais on va lui proposer une solution pour sa quarantaine…
OJQ : …offrir le dépistage et une solution de quarantaine ne fait pas qu’un passager ne voyage pas en situation sécuritaire…
SG : Non seulement on va lui proposer une solution pour sa quarantaine, mais on va la prendre en charge!
OJQ : C’est-à-dire?
SG : Norwegian va désigner un hôtel pour la quarantaine du passager, nous allons travailler avec les autorités pour l’y transporter de façon sécuritaire, prendre en charge son séjour de quarantaine, le contacter tous les jours pour faire un suivi et s’assurer du rapatriement du client. Nous allons même réserver un vol de retour au Canada…
OJQ : Combien?
SG : Zéro.
OJQ : Zéro comme dans « gratuit »?
SG : Norwegian fait ça de sa bonne volonté.
OJQ : Vous imprimez de l’argent?
SG : C’est notre façon de faire : on ne laissera pas un passager dans la misère! Ça s’appelle être un bon citoyen corporatif. On veut que les clients reviennent et qu’ils se sentent à l’aise et en sécurité, rassurés de voyager à nouveau. On offre au-delà de ce qui est demandé.
OJQ : Si, durant la croisière, vous pouvez prétendre au contrôle sanitaire à bord, comment ça se passe avec les escales?
SG : Nous nous alignons aux règles du pays. Aux États-Unis par exemple, parce que nos passagers sont pleinement vaccinés, ils peuvent participer aux excursions qu’ils veulent. Le passager est libre de prendre une excursion offerte par la NCL ou faire sa propre excursion.
Au retour au navire, la technologie de reconnaissance faciale qui assure le contrôle des passagers, prend, en même temps, la température de chaque passager.
Dans d’autres ports, comme en Grèce, les autorités vont prélever la température corporelle du passager au moment où celui-ci débarque du navire pour partir en excursion. Et elles la prennent à nouveau, parfois, au moment de rembarquer sur le navire.
En Italie, les autorités obligent des passagers qu’ils participent aux excursions offertes par la compagnie de croisière. C’est selon.
Cela dit, toutes ces règles changent ou sont appelées à changer en tout temps. Mais concernant les règles à bord, nous garantissons santé et sécurité. Pour s’y retrouver un peu plus, je suggère aux agents de voyage de consulter le site Sail Safe.
