Alors que l’état d’urgence qui a été décrété au Pérou approche la marque des 30 jours (13 janvier), Ottawa conseille aux Canadiens d’éviter tout voyage non essentiel dans certaines régions du pays, aux prises avec de violentes manifestations politiques.
Les régions touchées incluent la citadelle inca Machu Picchu, où des touristes ont été coincés au cours des dernières semaines, alors que les moyens de transport ont été coupés.
Le dernier avis du gouvernement du Canada note que « la situation politique est instable au Pérou. Des manifestations violentes ont eu lieu à travers le pays depuis décembre 2022. Des affrontements entre les manifestants et les forces de sécurité ont fait des victimes ».
Le gouvernement canadien conseille aux voyageurs d’éviter tout voyage non essentiel dans ces régions :
• Arequipa;
• Cuzco, y compris la Vallée sacrée et le Machu Picchu;
• Puno;
• Ica.
L’avis ajoute que:
L’état d’urgence d’une période de 30 jours est en vigueur dans tout le pays jusqu’au 13 janvier, 2023.
Lorsque l’état d’urgence est en vigueur, la police et l’armée ont le pouvoir de :• restreindre la liberté de déplacement, de réunion et d’association;
• surveiller les correspondances et les communications;
• pénétrer dans des propriétés privées pour effectuer des perquisitions.
Une grève générale a été appelée le 4 janvier 2023 pour les régions de Cusco et de Puno. Le service ferroviaire entre Cusco et Aguas Calientes est suspendu indéfiniment. Les transports publics sont en service à Cusco mais le service d’autobus inter-régionaux est suspendu.
L’aéroport de Juliaca, dans la région de Puno, a suspendu ses opérations jusqu’à nouvel ordre. Attendez-vous à des retards dans les autres aéroports du Pérou. Seuls détenteurs de cartes d’embarquement sont admis dans les aéroports.
On rapporte des barrage routiers dans les régions suivantes :
• Cusco
• Puno
• Tacna
• Ica
• Sur la portion sud de l’autoroute panaméricaine.
Les visites sur l’île du Lac Titicaca sont suspendues.