Méthanol synthétique. Intensité carbonique. Oxydes de soufre et d’azote. Systèmes de réduction catalytique sélective. Hydrogène vert. Réduction des fuites de méthane. Construire et encore construire pour… réduire.
Bienvenue dans le jargon de la nouvelle campagne d’image d’MSC Croisières.
Elle vient d’être lancée dans 30 pays, elle ne repose pas du tout sur des rabais sonnants et trébuchants et elle carbure à ce seul objectif : faire valoir l’engagement de la compagnie, selon la compagnie, dans le chapitre du développement durable.
Plus encore, la nouvelle campagne d’MSC Croisières n’est pas seulement de type regardez-comme-je-suis-pro-écolo; elle est portée par une mission que la compagnie s’est donnée : vouloir sensibiliser les consommateurs ET la société en général sur l’importance des vacances dites durables.
Pour sensibiliser tout ce beau monde, la compagnie sort l’un de ses plus gros arguments : « de 2017 à 2023, nous avons investi plus de huit milliards d’euros dans une flotte plus moderne et plus efficace avec dix nouveaux navires » souligne Pierfrancesco Vago, président exécutif de la division croisière de MSC Group, dans un communiqué annonçant le lancement de la campagne.
Dans l’industrie des croisières, c’est ainsi : exprimer, exercer et faire valoir son engagement durable passe par ne jamais arrêter de construire. Pas question de freiner les ardeurs des consommateurs amateurs, et on commande du flambant neuf pour se débarrasser du vieux :
« notre nouvelle flotte est plus moderne et plus efficace. Nos nouveaux navires sont progressivement plus avancés sur le plan environnemental que les précédents » a ajouté Monsieur Vago.
Dans un ordre d’idées connexes, à la différence d’une campagne qui repose sur des rabais sonnants et trébuchants, où le consommateur peut confirmer ou non si effectivement, il y a bel et bien des dollars qui ont été soustraient, une campagne d’image sur l’engagement durable repose sur des aspects immesurables, pour la plupart, pour le commun-cible des mortels.
Cette nouvelle campagne s’apparente donc à cette discipline olympique qu’on appelle course de relais. Ici, d’un relayeur au suivant (une chaîne dont le conseiller en voyage est appelé à faire partie), on est invités à transmettre des infos. On ne peut être invités qu’à cela d’ailleurs, la plupart de ces infos étant impossibles à vérifier et mesurer. À chacun de voir à quelle dose il acceptera de prendre part à la course.