Vols retardés: le PDG de WestJet blâme les contrôleurs aériens

Le PDG de WestJet, Alexis von Hoensbroech, blâme les contrôleurs aériens pour le retard de son propre vol, qui a décollé 2,5 heures plus tard que l’horaire prévu.

Une fois de plus, le PDG de l’entreprise plaide en faveur d’une responsabilité partagée en ce qui concerne les vols retardés, afin d’éviter que les compagnies aériennes ne supportent seules la responsabilité de l’indemnisation.

Selon CTV News, M. von Hoensbroech a tweeté jeudi que son propre vol vers Vancouver avait été retardé en raison de « problèmes de personnel à NAV Canada », la société qui dirige les contrôleurs aériens du Canada.

« Frustrant! » a-t-il écrit dans son message. « Nous aurions été parfaitement à l’heure, mais maintenant, de nombreux invités manqueront leurs connexions. Cela montre à nouveau pourquoi nous avons besoin d’un système de responsabilité partagée approprié dans l’ensemble du secteur ! »

Cela fait plusieurs fois qu’Alexis von Hoensbroech fait une sortie publique pour appeler à un partage des responsabilités dans le dossier des retards et des annulations de vol. Il déplore que seules les compagnies aériennes soient tenues responsables et veut que la responsabilité soit partagée avec les contrôleurs aériens, le personnel de sécurité et les agents de contrôle aux frontières, qui ont aussi leur rôle à jouer.

« Quoi qu’il arrive, c’est toujours la compagnie aérienne, et la compagnie aérienne devient essentiellement la compagnie d’assurance de toute l’industrie », a-t-il déclaré à la Chambre de commerce de Calgary en avril.

« Si vous voulez un secteur de l’aviation qui produit collectivement un produit fiable pour nos clients, il doit y avoir une responsabilité partagée. »

Dans une déclaration envoyée à BNN Bloomberg, un porte-parole de NAV Canada a déclaré que c’étaient « des problèmes de capacité des avions à Vancouver combinés à des absences imprévues » qui étaient à l’origine des retards.

« NAV CANADA prend très au sérieux tous les problèmes liés à la dotation (programmes de retard au sol) et nous travaillons activement pour les atténuer en prévoyant, en optimisant la planification et en apportant des ressources supplémentaires », indique en partie le communiqué.

« Nos contrôleurs aériens dévoués travaillent activement pour que les avions se déplacent de manière sûre et efficace. »

NAV Canada a également déclaré avoir 400 employés en formation, tandis que 600 autres entreront en formation au cours des deux prochaines années.

« C’est une priorité à l’échelle de l’entreprise de tout mettre en œuvre pour soutenir l’augmentation prévue du trafic pendant les saisons de voyage achalandées et nous nous engageons à travailler avec nos employés et nos syndicats sur ce front », poursuit le communiqué.

En vertu de la réglementation actuelle sur la protection des passagers aériens, les voyageurs peuvent demander directement à la compagnie aérienne une indemnisation pour un vol retardé de plus de trois heures, pour autant que ce retard ne soit pas lié à des problèmes de sécurité.

Article précédentGVQ: Arrivée de Caroline Blouin à titre de déléguée commerciale
Prochain articlePassager poignardé: un vol vers les Caraïbes tourne au cauchemar