Dossier spécial. On le savait. Mais ça fait du bien de se le faire dire à nouveau. Tours Chanteclerc a toujours reconnu la valeur du travail des agents, mais les déboires de la pandémie ont enfoncé le clou dans les bons sentiments.
Open Jaw Québec : Dans votre Manuel de l’agent de voyage, le mot de la direction précise ceci : Cette pandémie nous aura convaincus plus que jamais qu’il est important de travailler avec des professionnels du voyage : vous, agent de voyages. Pourquoi avoir mentionné ceci?
Claude St-Pierre, directeur général de Tours Chanteclerc : « En tout temps, l’agent passe 10 minutes, une heure, deux heures avec son client. Il répond à ses questions : j’ai besoin de dirhams ou de $US?, j’ai besoin de ceci ou de cela? En tant que voyagiste, je n’ai pas à parler ce langage-là avec le voyageur. Je n’ai qu’à apprécier le travail qui est fait dans l’agence.
« Quand il arrive un événement X, un ouragan ou une pandémie, c’est un flot incroyable d’appels que les agents reçoivent. Moi, je ne suis pas organisé pour répondre à tous ces appels parce que mon but premier n’est toujours pas de parler au consommateur, mais de parler à mon B to B. C’est l’agent mon client.
« La pandémie nous a également démontrés clairement, et de façon démesurée, tous les trous qu’il y avait dans la structure du tourisme et des voyages. Le langage que l’agent a eu avec son consommateur n’a rien eu à voir avec le langage d’un TO avec son client agent. »
La reconnaissance met la table à une longue collaboration, même si….
Claude St-Pierre : « Intégrer l’agent de voyages dans notre processus sera encore le chemin que nous allons privilégier dans les années à venir, même si ce n’est pas toujours vrai dans les deux sens, quand on voit que de plus en plus d’agences s’improvisent tours opérateurs, maintenant que la loi le permet. »