Pérou: «C’est le bon moment pour visiter le Machu Picchu. Il n’y a personne!»

C’est sans doute le conseil le plus alléchant que les agents vendeurs du Pérou, qui ont des clients qui rêvent de visiter le célèbre Machu Picchu, ont retenu à l’occasion du webinaire présenté jeudi dernier par PROMPERU. Open Jaw Québec y a assisté.

« Prenez une grande respiration et appréciez un pays qui vit en harmonie avec la nature et l’univers depuis plus de 5 000 ans » – PROMPERU

Le webinaire d’une heure avait pour thème « Mille et un treks à Ancash ». Il fut très utile, non seulement pour saliver d’envie à l’idée de proposer des grandes randonnées pédestres à sa clientèle dans les décors de montagnes et vallées du Pérou, mais aussi pour savoir comment les protocoles de santé et sécurité ont cours dans ce pays et dans le cadre de voyages de groupe en plein air.

Laguna 69 Huaraz

« Sachez que si vous souhaitez faire voyager vos clients au Pérou, les formalités d’entrée sont très simples en ce moment. Je me suis moi-même rendue au Pérou il y a quelques semaines, au départ des États-Unis. À l’arrivée au Pérou, on demande un résultat négatif d’un test PCR ne datant pas de plus de 72 heures, un bilan de bonne santé et le port d’un masque double  » a expliqué d’emblée Cecilia Bendezu Tello, responsable du marché américain pour PROMPERU.

Cecilia Bendezu Tello, responsable du marché américain pour PROMPERU

« Tous les lieux touristiques sont ouverts en ce moment. De plus, le Pérou retrouve actuellement toutes ses liaisons aériennes avec l’Amérique du Nord. Actuellement, plus de 60 vols par semaine relient les États-Unis au Pérou » a ajouté Cecilia Bendezu Tello.

Ce qui a changé depuis la pandémie

Le webinaire nous a appris que le déroulement des randonnées de groupe d’une à plusieurs journées se passe un peu différemment en cette période actuelle de relance prudente du tourisme. Voici les grandes lignes.

Opérations terrestres durant les treks : ce qui a changé

-la prise de température corporelle est effectuée chaque jour auprès des participants

-chaque matin avant le départ pour la randonnée, une solution de désinfection est offerte à tous les participants pour leurs mains

-un remplissage des bouteilles d’eau est offert plusieurs fois en cours de journée de randonnée et selon un protocole de sécurité

-de l’eau potable est également à disposition des participants, régulièrement, pour le lavage des mains

-les repas sont servis individuellement et ceux-ci sont présentés dans des emballages scellés

-le partage du lunch et des équipements de plein air n’est pas permis entre les participants

-tous les buffets ont été bannis.

Durant les déplacements : ce qui a changé

-à bord des véhicules (jeep, autocars, trains, etc.) : une désinfection des intérieurs est effectuée régulièrement et le chauffeur est tenu de porter un uniforme de protection, un masque et une visière de protection

-le port du masque est obligatoire en tout temps par les participants

-les repas doivent être consommés hors des véhicules.

Guides accompagnateurs : ce qui a changé

-une politique « zéro contact » doit être respectée par les participants à leur égard

-une distance physique de 1,5 mètre doit également être respectée en tout temps entre le guide et les participants

-chaque guide a pour responsabilité de vérifier quotidiennement l’état de santé général de chaque participant

-un ratio de 1 guide pour 8 voyageurs doit être respecté (des groupes de plus de 8 voyageurs sont possibles; il faudra alors ajouter des guides pour respecter le ratio du 1 pour 8)

-le port du masque est obligatoire partout et en tout temps SAUF une fois en nature, durant les randonnées – les participants pourront retirer leur masque mais une distance de 5 mètres devra être respectée entre chacun

-chaque guide subit un test de dépistage, non pas avant chaque départ de groupe, mais au début de sa saison de travail.

Martin Romero, directeur général du tour opérateur Explorandes

« Plusieurs de nos randonnées se déroulent en haute altitude. Le port du masque peut être très incommodant durant un effort physique, et encore davantage dans un environnement où l’oxygène se raréfie, comme en haute altitude. C’est pourquoi nous permettons aux participants de nos circuits à pied ou à vélo de retirer leur masque durant les randonnées, en autant, toutefois, qu’ils respectent une distance de 5 mètres entre chacun », a expliqué Martin Romero, directeur général du tour opérateur Explorandes, qui participait au webinaire.

Campement des tentes : ce qui a changé

-une distance physique de 1,5 mètre doit être respectée en tout temps entre les bulles (ex. : une famille, un couple) et le personnel du tour opérateur – celle-ci passe à 2 mètres dans les tentes restaurants

-le port du masque est obligatoire même si au grand air.

On ne badine pas avec roues et semelles!

Situé à Huaraz – un secteur en vedette durant le webinaire, le Andino Club Hotel fut présenté par son propriétaire d’origine suisse Mario P. Holenstein. « Mon hôtel accueille les voyageurs au pied de la cordillère Blanche. Juste devant les chambres se trouvent plusieurs sommets qui culminent à plus de 6 000 mètres d’altitude, dont le plus élevé est celui du Huascaran»

La présentation prévoyait la diffusion d’une vidéo durant laquelle on pouvait suivre le parcours d’un couple de voyageurs, de leur arrivée à l’hôtel pour s’enregistrer jusqu’à leur entrée dans leur chambre.

L’exercice a permis de constater les mesures sanitaires de base qui ont été mises en place (port du masque en tout temps et, à l’accueil, prise de température corporelle, désinfection des mains et des cartes d’identité présentées au comptoir) mais aussi que le personnel est vêtu d’une combinaison de protection et, qu’ici, on ne badine pas avec les roues des valises et les semelles des chaussures que portent les voyageurs!

Car, avant même d’entrer dans le lobby, celles-ci doivent être désinfectées en les déposant dans un bac au fond duquel une lingette désinfectante a été déposée. Plus encore, les voyageurs doivent couvrir leurs chaussures de pantoufles de type chirurgical – à l’aide d’un distributeur sans contact – une fois leur désinfection complétée.

Le webinaire s’est conclu par les remerciements et encouragements d’usage envers l’industrie.

Une carte cadeau Amazon de 125 $ a été offerte à une personne ayant assisté au webinaire. La ou le gagnant a été avisé par courriel une fois le webinaire terminé.

Plus d’infos:

-peruagent.com

-peru.travel/en

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Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.