Selon ce que rapporte la chaîne de télévision Bloomberg, le manque de coordination mondial autour du variant Omicron a de nouveau réduit la demande du transport aérien et ainsi plongé à nouveau la reprise de l’industrie dans l’incertitude.
Selon les données compilées par Bloomberg, les compagnies aériennes auraient supprimé 151 000 vols prévus dans le monde jusqu’au 1er février 2022 au cours de la première semaine où le variant est apparu, soit 2,9% de tous les vols programmés depuis le 24 novembre 2021.
Comme les compagnies aériennes n’ont pas encore annulé de vols au-delà du 1er février 2022, Bloomberg suggère qu’un nombre plus élevé d’annulations est à l’étude, car le variant a maintenant été identifié dans plus de pays.
Les dirigeants de l’aviation appellent à une réponse plus uniforme de la part des gouvernements. Jeffrey Goh, chef de la direction de Star Alliance, qui comprend Air Canada, Lufthansa et United, a déclaré : « La recrue des demandes reviendra, il faut seulement clarifier les nouvelles règles et les restrictions de voyage », a déclaré Goh, ajoutant que la réponse confuse à Omicron « n’augure pas nécessairement bien pour le prochaine variante ».
En réponse à l’émergence du nouveau variant, les gouvernements du monde entier ont mis en place des règles et des restrictions de voyage qui continuent d’évoluer à mesure que de plus en plus de données sur Omicron apparaissent.
Les restrictions de voyage du Canada, annoncées le 30 novembre, doivent d’ailleurs être clarifiées par le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, car les aéroports ne savent pas quand la politique de dépistage pour les voyageurs commencera.
Le Royaume-Uni a notamment ajouté une exigence de test avant vol pour tous les voyageurs entrants, tandis que les États-Unis ont déclaré qu’ils révisaient quotidiennement leurs politiques.
Albert Caayao, OpenJaw
