Martinique pratique : sargasses, croisière, plantes médicinales et volcanologie

Dossier. Petit tour d’horizon de ce qu’il faut savoir et ce qu’on peut suggérer aux voyageurs québécois qui souhaiteront mettre le cap sur la Martinique prochainement.

Où sont les sargasses?

Pour connaître l’état des lieux en temps réel de la présence et l’évolution des sargasses, le Comité Martiniquais du Tourisme suggère de consulter le site Madininair.

Ce site, qui se concentre sur la Martinique, a recours à différentes ressources techniques pour surveiller et mesurer des polluants atmosphériques en tout point du territoire, et dispose d’un onglet sur les sargasses. Une mise à jour des infos est effectuée chaque jour.

« Certaines propriétés situées sur le bord de la mer ont installé des filets avec des bouées, au large de la côte, pour freiner l’arrivée des algues dans une baie et sur la plage » a souhaité préciser Maryne Maisonnave, coordinatrice Communication & Relations publiques Canada au bureau du CMT de Montréal.

Terminal de croisière de Fort de France : quoi de neuf?

Selon Géraldine Rome, chargée du développement de la croisière au CMT, et dont le bureau se trouve directement sur place, au terminal, ce qui a changé dernièrement, c’est l’optimisation des espaces et la sécurité, qui a été accentuée dans ce terminal.

Le quai du terminal de croisière de Fort-de-France

À noter que son rôle consiste également à répondre aux questions de vos clients qui font escale ici, à Fort-de-France. « Je coordonne également les déplacements avec les taxis et j’informe les passagers sur l’animation qui s’offre à eux sur le quai » a-t-elle souligné.

Madame Rome nous a informés que le tout premier paquebot post-pandémie a accosté le 4 septembre dernier (Celebrity Cruises) et que MSC Cruises (un gros client pour la Martinique) a effectué son grand retour le 3 décembre dernier.

« À ce jour, il y a 201 escales programmées à la Martinique, d’ici mai 2023. On a récupéré tout le volume des croisières que l’on avait en 2019, année où certaines escales, ailleurs dans la Caraïbe, avaient été fermées à cause des ouragans, nous plongeant dans une année record. »

Randonnée pédestre

L’identification du niveau physique des sentiers de randonnée pédestre de la Martinique, suit une logique stratégique basée sur la prudence. Ainsi, on nous a signalés que le niveau « facile » n’est pas souvent utilisé pour ne pas encourager les personnes à la santé fragile de s’y aventurer.

Le début du rêve des randonneurs: Montagne Pelée droit devant!

Sur les traces des volcans de la Martinique

Vos clients amateurs de volcans seront largement servis à la Martinique (l’île compte 107 volcans, un seul actif, celui de la Montagne Pelée). La Maison des Volcans, située à Le Morne Rouge, est un détour obligé pour tout savoir sur l’éruption meurtrière de mai 1902.

Rappelons que cette éruption explosive du volcan de la Montagne Pelée a fait 28 000 morts… en 3 minutes.

Du côté de Saint-Pierre, une visite est recommandée au Mémorial de la Catastrophe de 1902. Il s’agit d’un centre d’interprétation, petit certes, mais très bien constitué.

La Martinique par ses plantes médicinales

Le Domaine d’Émeraude est un parc de nature où l’on fait balade et randonnée pédestre tout en enrichissant ses connaissances sur les plantes médicinales.

On demande 30 euros par famille ou groupe pour être accompagné par une guide spécialiste, pendant une randonnée de 2 heures, mais ça vaut le coup.

Également sur place : un pavillon éducatif qui raconte l’histoire de la Martinique des points de vue géologique et celle des Acadiens installés de force à la Martinique durant la Grande Déportation.

Le Domaine et son pavillon sont parfaits pour les enfants, puisque l’endroit, qui accueille les groupes scolaires, est aménagé pour les divertir.

La visite du parc : on découvre des plantes qui donnent du savon à laver ou assurent notre guérison, des pouponnières de plantes, d’où vient la cannelle, etc.

En d’autres mots, on apprend ici que si on veut éloigner les médecins de sa vie, on fait pousser fruits, plantes et feuilles dans notre pharmacie.

Parlons histoire à la Savane des Esclaves

Revoir l’histoire de l’esclavagisme

La Savane des Esclaves est l’œuvre d’un homme, Gilbert Larose, dont la mission de vie est celle de la mémoire, celle du sang et de la sueur de ces êtres humains à qui on a arraché et refusé toute forme de liberté.

C’est un musée à ciel ouvert situé dans la campagne des Trois-Îlets.

Photos : Isabelle Chagnon

Notre journaliste était l’invitée du Comité martiniquais du tourisme de Montréal.

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Détentrice d’un baccalauréat en journalisme de l’Université Laval, Isabelle débute sa carrière de journaliste en voyage en 1995. Ses articles et reportages ont voyagé dans les magazines L’agent de voyages, Voyager et Tourisme Plus, Atmosphère d’Air Transat et le Journal Le Devoir, entre autres. Elle est co-autrice de quatre guides chez Rudel Médias (25 destinations soleil pour les vacances) et aux Éditions Ulysse (Voyager avec des enfants, Fabuleux Alaska/Yukon, Longs séjours à l’étranger). Depuis 2006 aussi, elle présente des conférences devant public.